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<\/p>\nDans une soci\u00e9t\u00e9 o\u00f9 tout va tr\u00e8s vite, o\u00f9 le ma\u00eetre-mot est la productivit\u00e9 et o\u00f9 les situations stressantes sont r\u00e9currentes… l’individu devient facilement l’objet de ses propres \u00e9motions. Or, la logique voudrait plut\u00f4t que l’individu soit le sujet de ses propres d\u00e9cisions. Une question essentielle se pose alors : que faire pour passer de l’objet au sujet ? En d’autres termes : comment g\u00e9rer ses \u00e9motions ainsi que le stress ? La solution tient en deux mots : intelligence \u00e9motionnelle. Focus sur ce type d’intelligence peu connu et pourtant n\u00e9cessaire \u00e0 tout individu.<\/p>\n
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Il est pratiquement impossible de dissocier intelligence \u00e9motionnelle et conscience de soi. Cette derni\u00e8re est la composante primaire et fondamentale de l’intelligence \u00e9motionnelle. Cette conscience de soi permet de r\u00e9aliser, de d\u00e9terminer et d’analyser ses humeurs et ses pens\u00e9es lorsque celles-ci surviennent.
\nLa conscience de soi intervient alors dans la gestion des \u00e9motions et du stress, car elle rend possibles le d\u00e9chiffrement des sentiments et la compr\u00e9hension de leurs impacts sur nos comportements. In fine, ces deux processus permettent de contr\u00f4ler les \u00e9motions ou du moins, de limiter les impacts n\u00e9gatifs de nos \u00e9motions.
\nMais est-ce que tout le monde poss\u00e8de cette facult\u00e9 d’avoir conscience de ses \u00e9motions ? Pour d\u00e9velopper celle-ci, il est tout d’abord n\u00e9cessaire de connaitre les diff\u00e9rentes \u00e9motions qui existent, puis de les diff\u00e9rencier lorsque celles-ci surviennent. Chez l’\u00eatre humain, il existe un large panel d’\u00e9motions qu’il est possible de classer en quatre grands groupes : la joie, la peur, la tristesse et la col\u00e8re. Mais comme chaque \u00e9motion peut s’exprimer de diff\u00e9rentes mani\u00e8res et en diff\u00e9rentes intensit\u00e9s, il n’est pas toujours \u00e9vident de faire la diff\u00e9renciation.<\/p>\n
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La maitrise de soi est une autre composante essentielle de l’intelligence \u00e9motionnelle. Dans le processus de gestion des \u00e9motions et du stress, elle intervient g\u00e9n\u00e9ralement apr\u00e8s la d\u00e9termination des sentiments, autrement dit la conscience de soi. La maitrise de soi est d\u00e9finie comme la capacit\u00e9 que poss\u00e8de un individu \u00e0 contr\u00f4ler ses \u00e9motions, ses impulsions et son comportement en g\u00e9n\u00e9ral. Et comme mentionn\u00e9 plus haut, ce contr\u00f4le est la cl\u00e9 pour g\u00e9rer les \u00e9motions et le stress.
\nDans les moments difficiles ou \u00e9prouvants par exemple, l’individu peut rester calme et optimiste gr\u00e2ce \u00e0 la maitrise de soi. Dans les situations stressantes, cette derni\u00e8re lui permet de rester concentrer sur ce qu’il fait. Et m\u00eame dans les moments d’euphorie, la maitrise de soi peut se r\u00e9v\u00e9ler d’une tr\u00e8s grande utilit\u00e9.
\nLe d\u00e9veloppement de la maitrise de soi se d\u00e9roule en trois \u00e9tapes : l’observation, l’\u00e9coute et la compr\u00e9hension. Dans une situation donn\u00e9e, l’individu ressent une \u00e9motion bien pr\u00e9cise. Il doit d’abord prendre conscience de cette \u00e9motion et discerner son mode de fonctionnement lorsqu’il se trouve dans cet \u00e9tat \u00e9motionnel. Avec le temps, il devient plus facile pour l’individu de prendre du recul et de limiter, voire \u00e9liminer les r\u00e9actions automatiques non r\u00e9fl\u00e9chies face aux diff\u00e9rentes situations. Il devient alors ma\u00eetre de ses d\u00e9cisions et passe de l’\u00e9tat d’objet \u00e0 celui du sujet.<\/p>\n
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Les personnes dot\u00e9es d’une intelligence \u00e9motionnelle sont capables de faire preuve d’optimisme dans les situations difficiles ou stressantes. Ici, il ne s’agit pas d’\u00eatre optimiste par sa fa\u00e7on de voir les choses, mais plut\u00f4t par ses actions.
\nL’action optimiste consiste \u00e0 optimiser une exp\u00e9rience afin d’aller vers l’am\u00e9lioration continue. En des termes plus simples, il s’agit de faire en sorte que sa vie \u00e9volue de jour en jour. Et la meilleure fa\u00e7on d’y arriver c’est d’\u00eatre acteur de chaque moment de sa vie, d’agir et de prendre des d\u00e9cisions par soi-m\u00eame et non pas de laisser les \u00e9motions contr\u00f4ler notre vie.<\/p>\n
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Beaucoup de personnes pensent \u00e0 tort que l’intelligence \u00e9motionnelle se focalise sur la connaissance et le maitrise de soi. Ce qui est loin d’\u00eatre le cas. En effet, l’intelligence \u00e9motionnelle n’est compl\u00e8te que si elle int\u00e8gre le rapport avec autrui. Dans la mesure o\u00f9 l’individu vit en soci\u00e9t\u00e9, son \u00e9tat \u00e9motionnel est souvent li\u00e9 aux interactions qu’il effectue avec d’autres personnes.
\nPour mieux g\u00e9rer le stress ses propres \u00e9motions et dans une certaine mesure celles des autres, l’individu doit \u00eatre en mesure d’identifier ce que ressentent les autres personnes. Il s’agit de faire le m\u00eame travail que pour le d\u00e9veloppement de la conscience et la maitrise de soi, mais cette fois-ci, en prenant comme sujet une autre personne.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"
Dans une soci\u00e9t\u00e9 o\u00f9 tout va tr\u00e8s vite, o\u00f9 le ma\u00eetre-mot est la productivit\u00e9 et o\u00f9 les situations stressantes sont r\u00e9currentes… l’individu devient facilement l’objet de ses propres \u00e9motions. Or, la logique voudrait plut\u00f4t que l’individu soit le sujet de ses propres d\u00e9cisions. Une question essentielle se pose alors : que faire pour passer de l’objet au sujet ? En d’autres termes : comment g\u00e9rer ses \u00e9motions ainsi que le stress ? La solution tient en deux mots : intelligence \u00e9motionnelle. Focus sur ce type d’intelligence peu connu et pourtant n\u00e9cessaire \u00e0 tout individu.<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":146,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":[],"categories":[1],"tags":[],"_links":{"self":[{"href":"http:\/\/g-langue-de-bois.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/142"}],"collection":[{"href":"http:\/\/g-langue-de-bois.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"http:\/\/g-langue-de-bois.fr\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"http:\/\/g-langue-de-bois.fr\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"http:\/\/g-langue-de-bois.fr\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=142"}],"version-history":[{"count":1,"href":"http:\/\/g-langue-de-bois.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/142\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":147,"href":"http:\/\/g-langue-de-bois.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/142\/revisions\/147"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"http:\/\/g-langue-de-bois.fr\/wp-json\/wp\/v2\/media\/146"}],"wp:attachment":[{"href":"http:\/\/g-langue-de-bois.fr\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=142"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"http:\/\/g-langue-de-bois.fr\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=142"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"http:\/\/g-langue-de-bois.fr\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=142"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}